Qqch comme 1,5... Le problème du film est qu'il tire sur plusieurs ficelles – ou plutôt, qu'il tire sur plusieurs ficelles, MAIS pas assez fort. Résultat: un truc assez plat, oscillant entre comique caricatural, satire politique (?), questionnement métaphysique, sans qu'aucune option ne semble véritablement défendue. C'est un film qui ne croit pas à ce qu'il fait. Il y a mille fois plus de profondeur réflexive dans l'hyperdélirant "I love you, Philip Morris" que dans ce machin-là, car le film avec Carrey va jusqu'au bout de ses principes de base. Et c'est en cela qu'il est non seulement jouissivement drôlatique, mais offre également une certaine vision du monde. |
Le mélange des genres est toujours difficile et rarement satisfaisant, mais il y a quand même quelques changement de registre assez saisissant et quelques moments bien drôles. Comme Vincent met 1 pour 1.5, je mets 2 pour 1.5 et voilà. |