Film: Vantage Point - Angles d'attaque

Frederico () a dit:
C'est bizarrement fagoté cette histoire... La télé, un bout du garde du corps, le policier espagnol, le touriste, un bout du président et ensuite on mélange tous les points de vues... beuh. Peut-être faut-il comprendre que les terroristes forment une masse homogène? Pourtant le scénario, lui, dit l'inverse... beuh.

Deux ou trois trucs pas mal quand même, dont une belle poursuite en voiture, mais ça laisse un goût d'inachevé, ou plutôt d'inaccompli.


Charles-Antoine () a dit:
Une franche déception. Au lieu d'un bon actioner ou d'un exercice productif façon "Rashomon" ou "Snake Eyes", la succession des points de vue n'aboutit ici à aucune confrontation contradictoire, mais constitue simplement une succession convenue de segments convergents, dont l'addition ne vise qu'à distiller progressivement les données clés du contenu narratif. Je ne parle pas du rôle de Sigourney Weaver qui doit bien durer quatre minutes, montre en main.

Seule la séquence autour de la figure présidentielle vaut à mon avis le détour. Enfin, il faut que quelqu'un informe Dennis Quaid qu'il commence à se faire vieux pour ces rôles de résistant revanchard (pour rappel, il joue le chef dans l'adaptation live de J.I. Joe que réalise Stephen Sommers actuellement, sans doute le mustsee de JLB l'été prochain).


Vincent () a dit:
Une étoile pour ce machin, non mais ça va pas ou quoi?!?
C'est l'histoire d'un gars qui a 30 minutes de film, et qui se demande comment en faire 2 heures. Ça s'appelle "tirer à la ligne", en imitant vaguement Tarantino (et les deux derniers "Bourne" pour ce qui est des séquences d'action), et c'est tout. Avec une absence totale de cohérence, une incapacité à faire du principe "formel" adopté (le mot est, ici, galvaudé... peut-on parler de "forme" dans ce cas?) quelque chose qui tienne la route, et un discours réduit au strict minimum: il y a des gentils, il y a des méchants. Pourquoi est-on gentil ou méchant? Pourquoi, par exemple, est-on prêt à tuer des centaines d'innocents? Ah, ça, la belle affaire...
Les 10 premières minutes du film, pourtant, dans le camion de télé, laissaient entrevoir un truc pas mal. Mais les 110 minutes suivantes ont anéanti ces vains espoirs...