Mi Gran Noche
Comédie acide d'Alex de la Iglesia sur le tournage d'une soirée spécial nouvelle an pour la télé espagnole. Le véritable crooner(?) espagnol Raphael y campe de façon gonflée et truculente un alter-ego particulièrement machiavélique.
Baahubali: The Beginning
Blockbuster indien en costume avec le bullshitomètre poussé à 11, donc à la fois complètement nul et complètement génial. Je ne serais pas surpris que parmi les memes du NIFFF ("Ta gueule Benoît!", l’applaudissement des logos et autres joyeusetés plus ou moins savoureuses) on retrouve le cri presque primal Baahubaliiiiiiiii! Du nom du héros légendaire qui doit sauver le royaume.
Schneider vs Bax
Comédie noire des pays-bas. Un tueur à gage est engagé pour éliminer un écrivain, mais tout part en sucette quand la situation s'avère plus trouble que les eaux du marais au bord duquel est sise la cahute de l'acrimonique romancier.
The Priests
Raté à Udine et rattrapé au NIFFF! Exorcistes catholiques en Corée du Sud. Le film ne tient pas ses règles, mais le mélange horreur/fantastique avec touches d'humour fonctionne pas mal.
The Mermaid
Le blockbuster de Stephen Chow. Une sirène se glisse parmi les humains pour tuer un promoteur nouveau-riche dont les projets immobiliers mettent en péril le dernier sanctuaire des sirènes. Mais voilà que l'assassinat rate et que ça tourne à la romance feinte puis réel et il faut quand même sauver les sirènes qui veulent toujours tuer le nouveau-riche!
On peine à réconcilier le succès du film avec sa facture assez grossière (mais après les comédies française sont aussi des blockbuster en France...), mais il faut bien dire qu'il y a quelques scènes absolument hilarantes (l'assassinat raté en premier chef - même si on pense à une scène similaire et encore meilleure dans Crazy Kung-Fu avec le lancé de couteaux et de serpents).
Hentai Kamen: Abnormal Crisis
Le super héros pervers est de retour mais n’assume pas trop le fait d’être un pervers car sa copine trouve ça pas terrible qu’il soit pervers et d’ailleur qui est le voleur de culottes???? Ça reste débile avec des hauts et des bas pour un truc quand même un peu trop naze et longuet.
Desierto
Gael Garcia Bernal tente d’entrer illégalement au Etats-Unis, mais les coyotes se perdent et le group de clandestin tombent sur un vigilante, son chien et son fusil à lunette… Le minimalisme presque Duel-esque de la trame fonctionne, mais la peinture hyper caricaturale du vigilante et certaines péripéties grotesques (dans tous les sens du terme), plombent le métrage.
Parents
Une danoiserie sur des parents qui décident de réemménager dans leur appart’ d’étudiant après que leur fils ait quitté le pavillon de banlieu familial. Effet secondaire inattendu: les voilà qui retrouvent leur âge d'antan… Problèmes: madame et monsieur ne s’entendent pas aussi bien qu’à l’époque et le fils trouve sa jeune-maman-qu’il-ne-sait-pas-que-c’est-sa-maman très séduisante.... La situation est bien posée, mais après le récit hésite un peu sur ce qu’il veut faire.
A Conspiracy of Faith
Polar danois qui prolonge une série télé avec les même personnages. On trouve une lettre écrite par un enfant séquestré et la piste mène dans des communautés religieuses... Bien troussé mais pas bouleversant.
The Wave
Film catastrophe norvégien sur une vague de fjord. Fun fact: de par leur configuration, les fjords sont propices au plus grands raz de marée car, en gros, quand une montagne s'écroule dans un bassin qui va en se rétrécissant, l'eau déplacée ne peut aller qu'en hauteur et du coup ça forme une vague qui peut faire plusieurs dizaines de mètres de haut (comme c'est déjà arrivé en Norvège) voir plusieurs centaines (comme c'est déjà arrivé en Alaska).
Le truc qui file le plus la pétoche c'est les vues par hélicoptères des crevasses qui parcourent le véritable mont Arkneset qui menace véritablement de s'écrouler dans le fjord qu'il surplombe, après le programme du film catastrophe se déploie de façon assez classique, avec le héros qui perçois et comprend les signes avant-coureurs, mais on a pas droit à la famille qui se reforme sous la pression des circonstances (la famille n'est pas en crise au départ), ni au mec véreux / couard qui cause la catastrophe / fait comme si elle n'allait pas arriver.
Psycho Raman
Un tueur en série indien croit trouver dans un policier ripoux une sorte d'âme sœur et l'entraîne dans un jeu de dupe glauque. Quelques passages bien, mais globalement assez bobet.
Quando Eu Era Vivo
Je me souviens plus trop comment va ce film brésilien… un gars divorce, retourne dans l’appart familial où son père veuf fricote avec une voisine et héberge une étudiante/musicienne… mais la mère était spirite et hante les lieux ou un truc du genre? Les éléments fantastiques apparaissent tardivement et progessivement et le tout est surtout chiant. Etrangement, le second rôle de la musicienne est tenu par Sandy une pimpante chanteuse pop locale.
El soñador
Un jeune pro du crochetage de serrure et du day dreaming est forcé de bosser pour une bande de malfrats mené par le frère (le copain?) de la fille qu'il aime et ZZZZZZZZZ. Par le gars qui nous avait fait le tout aussi chiant El limpiador en 2012.
Zeta
Ascension, compromission, chute et rédemption d'un rappeur italien... écriture bien naze, super faible sur le rap et personnage principal au charisme de panosse humide comme dirait Farrage. On ne sauvera que le charmant minois d'Irene Vetere en copine joueuse de volleyball (elle a le physique de l'emploi mais, comme trop souvent dans la pratique sportive au cinéma, ça donne lieu à une bonne dose de comique involontaire).
The Ardennes
Un loubard belge sort de prison. Ses anciens complices (son frère et sa copine), rentrés dans le rang, n'osent pas lui avouer qu'ils sont maintenant en couple et ont peur qu'il les entraîne à nouveau loin du droit chemin. Prolo glauque avec connard et problème artificielle (il fallait surtout pas le prévenir quand il était en prison!) puis ça vire à la "fantaisie belge"... je reste à bof pour un surgissement animalier assez merveilleux.
Sibylle
Pseudo Giallo suisse-allemand très faible.
The Alchemist Cookbook
Un gars fait n'importe quoi dans les bois et ça invoque le diable. Un réalisateur fait n'importe quoi dans les bois et ça invoque une totale perte de temps.