La critique se pâme sur la forme, mais plus que la photo (noir et blanc façon 'Un autre homme') ou les cadrages (pas terrible je trouve et qui donnent bien des soucis aux sous-titreur!), c'est dans un montage qui fait la part belle à l'ellipse que le film impressionne, particulièrement dans un puissant dernier quart pratiquement muet. L'idée de base du scénario est à la fois terrible et géniale et le développement de cette idée s'avère totalement à la hauteur. La fin est par contre débattable. Je décide de la comprendre comme la victoire d'un avenir choisi sur un avenir subi, même si, in fine, cela implique que la nièce ne comprend pas du tout sa tante (mais à la fois, comment le pourrait-elle?). Sinon, je me demande si la facture du film (noir & blanc, format très carré - 1,37:1 selon imdb) n'est pas choisie pour faire croire que le film est contemporain de son action (fin des années 50), ce qui pourrait être compris comme une sorte de meta-commentaire sur la Pologne et le fait qu'il ait fallu attendre soixante ans de plus pour raconter une telle histoire. Il faudrait connaître mieux la production culturelle polonaise (ou la récéption du film en Pologne) pour savoir si cette lecture est la bonne. |
totalement d'accord avec Fred par rapport à la gestion du temps, dans le film le plus court de l'année (80min !) qui va à l'encontre totale de l'allongement pénible des films actuels qu'il était beau le temps où une série B noire des années 50' disait tout de la vie en moins d'une heure...hein SVC ? |