Je savais pas trop quoi faire avec les films vu à Udine car il y en à cinquante dont fort peu risquent de sortir. Du coup je fais un meta post avec plein de petites critiques. Créer des entrées spécifique si vous en voyer certains.![]() ![]() ![]() ![]() Black Coal Thin Ice de DIAO Yinan Post-noire chinois arty gagnant à Berlin. J'imagine que ça va sortir. Il y a des problèmes, notamment sur l’intelligibilité de l'intrigue et de la fin, mais c'est assez fort et quand même plus regardable que le non moins impressionnant People Mountain People Sea de son pote CAI Shangjun. Pee Mak de Banjong PISANTHANAKUN Blockbuster ultime du cinéma thaïlandais, cette comédie de fantôme est hilarante, super bien mise en scène et avec, in fine, un discours enthousiasmant. Comme le niveau de production n'a rien à envier au meilleurs Stephen Chow on tient là notre coup de coeur du festival! The Attorney de YANG Woo-seok Prix des Black Dragons et 2ème du public. Un film coréen bien foutu et important sur un avocat cupide qui dans les années huitante se retrouve défenseur d'étudiants accusés d'activités séditieuses et qui décide, à sa propre surprise, de ne pas jouer la partition qu'on lui a donnée mais, au contraire, de pointer du doigt les pratiques de la police politique. Venus Talk de KWON Chil-in L'anti Sex in The City. Trois amies quadra cherchent l'amour. C'est drôle, c'est triste, c'est gonflé et c'est très très bien foutu avec un cast magnifique. Ça mériterait mille fois de sortir en salle, mais on ne se fait pas trop d'illusion. ![]() ![]() ![]() 3D Naked Ambition de LEE Kung-lok (De)pantalonnade de hong-kong: des potes décident de produire une vidéo porno au Japon. Lâchés par l'acteur, l'un d'entre eux le remplace à reculons, mais ses atermoiement font de lui une star! Très très drôle. Encore plus sans doute si on a un peu de familiarité avec la production pornographique japonaise (plusieurs actrices célèbres et un acteur super star font d'ailleurs parti du casting). Be My Baby de ONE Hitoshi Une étoile bonus pour film super fauché: sept acteurs, quatre appartements. Chroniques des amours mais surtout des mensonges, manipulations et trahisons au sein d'un petit groupe d'"amis". Assez culotté avec un bon cast. Cold Eyes de KIM Byung-seo Eye In The Sky était un exercice de style assez virtuose produit par Johnnie To à Hong-Kong. Ce remake coréen conserve les jeux de filature mais embraye la vitesse blockbuster. Différent, mais quand même très efficace. Fuku-chan of Fukufuku Flats de FUJITA Yosuke Un contremaître replet, bonhomme et serviable mais un brin taciturne (et jouer de façon assez étonnante par une actrice) et poussé par un de ses collègue à trouver l'amour, mais dans un premier temps, il ne trouve que les spectres humiliants de son passé. C'est une comédie neurasthénico-loufoque, promis! Film très singulier. Miss Granny de HWANG Dong-hyuk Comédie de changement de rôle assez classique mais diablement efficace. Là c'est une vieille rombière qui redevient adolescente. Outre la performance essez exceptionnelle de l'actrice de 19 ans, la force du film est d'explorer le potentiel de comédie de la situation sur différents registres et tout au long du film. Très réussi! Tamako in Moratorium de YAMASHITA Nobuhiro Comédie neurasthénique. Ses études finies, Tamako glande chez son père célibataire sans trop savoir ce qu'elle veut faire. Quatre saisons d'hésitation. Forme minimaliste mais pleine de charme. Le même genre de ton que Au Revoir l'été vu à Fribourg mais un pas plus loin dans la direction de l'épure Kobayashienne. The Devil's Path de SHIRASHI Kazuya Un journaliste, sur l'invitation d'un yakuza emprisoné, mène l'enquête sur des meurtres potentiellement crapuleux fomentés par un agent immobilier véritablement sans scrupule. Un film d'une noirceur abominable, ce qui est d’autant plus étonnant que l'acteur qui joue le plus pur des salauds, Lily Franky, jouait le père prolo fantasque dans Tel Père Tel Fils! The Eternal Zero de YAMAZAKI Takahashi Prix du publique! A la mort de leur grand-mère, deux jeunes japonais apprennent que celui qu'ils pensaient être leur grand-père était en fait le deuxième mari de leur aïeule, le premier étant mort en kamikaze durant la seconde guerre mondiale. Il mènent l'enquête pour (re)découvrir cet homme. Leur investigation est entre-coupée de flash-back. On a débattu longtemps sur le discours du film, surtout à cause d'une toute fin problématique, mais avant cela le film fait un bon travail en montrant la complexité d'une situation qui a peu de rapport avec les idées à l'emporte-pièce qu'on peut en avoir. Il y a également la force d'un récit qui confronte de jeunes adultes à la réalité de personnes qui avaient le même âge qu'eux durant la guerre. Le genre de truc qui font penser à Syberberg. The Journey de CHIU Keng Guan Le feel good movie de la semaine: un road movie malais dans la communauté chinoise de l'île mais pourtant blockbuster local. Un fille artiste qui a fait ses études à Londres revient au pays auprès de son vieux père traditionaliste avec un future mari anglais dans ses bagages. Apprendre à se connaître malgré les barrières culturelles, bla bla bla. Ça marche assez bien en partie parce que l'anglais, et pas seulement le père bourru, est au départ assez antipathique. The Raid 2: Berandal de Gareth Huw Evans De l'unité de lieu précédent on passe à un scénario de film de gangster plus classique et pas totalement abouti qui sert de liant à une série de scène d'action qui demeure très largement au-dessus de la moyenne dans l'inventivité de leur chorégraphies. On regrettera peut-être un goût pour le sanguinolent et la cruauté un peu trop prononcés. The Snow White Murder Case de NAKAMURA Yoshihiro Durant 75% du film j'étais fermement à 4 étoiles. Un journaliste télé de bazar mène l'enquête sur le meurtre du femme. Le truc génial, c'est que les interviews et les images qu'il filme sont ensuite montés en reportages abjectes que l'on voit dans leur intégralité et qui nous permettent de comprendre les choix qui ont étés opérés vu qu'on connait le matériel de base. C'est de la comédie noire satirique d'autant plus ultime que les reportages dans les talk-show matinaux japonais sont exactement comme ça. Malheureusement, le film doit aussi résoudre l'enquête, ce qui s'avère un poil plus laborieux même si quelques belles idées s'y glisse également. The Terror Live de KIM Byung-woo Film 'high concept' coréen condamné à un remake hollywoodien: un animateur de radio, ex-présentateur télé vedette, se retrouve à avoir comme correspondant téléphonique en directe, un terroriste qui commence par faire exploser un pont. Notre 'héro' voit là une occasion de retrouver son prestige, mes ses supérieurs, la police et, surtout, le terroriste, ont d'autres idées. Rythme effréné et suspense haletant pour ce thriller qui se passe à 99% dans un studio de radio mué en studio télé. Un tour de force qui dérape quand même un peu sur la fin. Thermae Romae 2 de TAKEUCHI Hideki Prix des votants sur Internet! Rien de nouveau sous le soleil (cf. Grottino 2013): des acteurs occidentaux mal post-synchronisés en japonais, des effets spéciaux au rabais, une histoire abracadabrante... mais je dois dire que ça me fait énormément marrer. Dur donc de mettre moins de trois! ![]() ![]() Aberdeen de PANG Ho-cheung Comédie romantico-dramatique. Une belle idée: on retrouve un bombe non explosée dans le quartier, métaphore des secrets familiaux. Broken de LEE Jung-ho Un père brisé traque les ados violeurs et meurtriers de sa fille. La belle facture coréenne (bien joué, bien filmé, belle photo, bon rhythme) au service d'une revenge story assez glauque (une autre spécialité coréenne). Brontosaurus Love de Fajar Nugros Cette comédie romantique indonésienne a été une des bonnes surprise du festival. C'est un peu bancal et fauché, mais cette histoire d'un écrivain qui se fait plaquer par toutes ses copines est quelque part entre Woody Allen, Dream On et Californication (l'auteur et son agent, le livre trahi par son adaptation cinématographique). La comédie verbale dérape dans la comédie physique ou il y a des jeu avant-plan arrière plan, on sent le travail et contrairement à Sweet Alibis, ça marche. L'acteur principal matche bien en jeune Woody et la copine qui doit briser le cercle des ruptures et pleine de charme et de vivacité. Dynamite Fishing de Chito S. ROÑO Thriller politique Philipin. Sur une petite île, un patriarche arrose copieusement tout le monde pour qu'ils votent pour son candidat, mais durant la nuit du Dynamite Fishing à lieu (le camp opposé paie ses partisant pour qu'ils se fasse marquer le doigt à l'encre indélébile, signe qu'on a déjà voté). Problématique originale au moins autant que le cadre rural pour se genre d'histoire, et chassé-croisé nocturne du plus bel effet. Ça pourrait presque être trois étoiles en fait. Einstein & Einstein de CAO Baoping Drame adolescent à trou. Le film est un peu un puzzle qui nous demande de remplir les blancs quand à la situation de l'héroïne, adolescent vivant avec ses grands parents alors que son père et sa marâtre lui cache la naissance d'un petit frère. C'est pas mal, mais à ne pas trop comprendre les problèmes fondamentaux de l'héroïne, on a plus envie de lui coller des baffes que de compatir. Pas mal quand même comme coming of age story dans le contexte de la politique de l'enfant unique (à voir donc avec The Road To Fame). Kano de Umin BOYA C'est quand même assez classe de faire un film historique de sport de trois heures sur une équipe multiculturelle dans le Taïwan occupé qui va disputer au Japon le mythique Koshien (tournoi des meilleurs équipes lycéenne). Représentation assez angélique de l'occupation japonaise (même si ce n'est pas faux qu'ils sortent l'île de la ruralité), filmage sans génie du baseball, dramaturgie des matches archi-classique, mais pourtant ça fonctionne assez bien. Devenir un cliché c'est une preuve d'efficacité! My Pretend Girlfriend de YAKUMO Saiji Un auteur revient dans sa ville natale, tombe sur une amie d'enfance et il se remémore comment il a prétendu être le copain d'une fille pour cacher le fait que son meilleur ami trompait sa copine. Chronique douce-amère laissée en suspens. Pas mal. Personal Tailor de FENG Xiaogang Signé par le Spielberg chinois (!) c'est une sorte de film a sketch ou une société permet à des gens de vivre leur rêves (ce qui donne lieu à autant de fables morales). C'est pas inintéressant, mais ça n'a ni la saveur d'un bon film d'arnaque (il s'agit aussi de make-believe) ni l'esprit acéré d'une bonne satire. Ça ronfle un peu (facile mais un rigole quand même au richissime réalisateur de bouses commerciales qui veut se trouver une sensibilité artistique). La pirouette finale est assez marrante: un interviewer demande au personnage principal si il serait prêt à donner un milliard pour sauver l’environnement, ce à quoi il répond 'bien-sûr!'. 'Et votre voiture?''A ça non!''Mais pourquoi?''C'est très simple: je n'ai pas un milliard, mais j'ai une voiture!' The Face Reader de HAN Jae-rim Gros machin en costume romançant des faits réels. C'est pas mal, mais après un début avec une bonne dose de comédie on s'ennuie poliment, sans détester ça. Friqué avec un beau cast. The Road To Fame de HAO Wu Documentaire sur la collision entre le cursus artistique du système chinois et la politique de l'enfant unique dans le contexte d'un groupe d'étudiant qui montent une version chinoise de Fame sous la direction de professeurs chinois et de consultants américains. Sujet assez fascinant et structure plutôt pas mal, même si on à le sentiment que certaines choses se répètent un peu. The Search For Weng Weng de Andrew LEAVOLD Un vidéovore australien, fasciné par des nanars d'action philippins aillant un homme de toute petite stature nommé Weng Weng comme star, part au Philippine pour retrouver la trace de sa minuscule idole. Foutraque et pas très intellectuel, le film nous emmène tout de même là où on ne l'attendait pas: dans les tristes coulisses de la dictature. To Live And Die In Ordos de NING Ying Hagiographie d'un chef de la police. Je pensais que ça allait être infecte, mais il y a des bouts de procédural assez classe et une belle facture. On a quand même de la peine à beaucoup apprécier un type tellement incapable de déléguer qu'il a passé parfois des mois sans remettre les pieds chez lui (sans surprise mort par karoshi!). Unbeatable de Dante LAM Un loser ex-boxeur reconstruit sa vie privée et sportive en devenant coach puis compétiteur en mixed martial arts. Plutôt correctement troussé. Very Ordinary Couple de ROH Deok Comedie romantique coréenne dont l'originalité vient de la structure: Ça commence par une séparation, puis on se fait des vacheries, puis on foire des relations avec d'autres, puis on se donne une deuxième chance, mais on a tellement envie que ça marche qu'il n'y a plus aucun naturel et du coup ça ne dure pas. Il faut une longe ellipse pour, peut-être, réussir du troisième coup. ![]() Anita's Last Chacha de SIgrid Andrea P. Bernardo Dramédie saphique philipine. Une butch sergent à l'armée rentre dans son village natale et se souvient de son amour de jeunesse. Pas méchant, mais pas grand chose. Beijing Love Story de CHEN Sicheng Marabout-de-ficelle de l'amour d'une génération à l'autre. Je mets une étoile par défaut car je ne me souviens presque pas du film. Boundless de Ferris LIN Documentaire annecdotique sur Johnnie To. Campus Confidential de Donnie LAI Comédie romantique taiwanese en milieu estudiantin. Une prophétie pousse à son corps défendant la prom-queen du lycée dans les bras du roi des nerds. Ça pourrait être assez sympa, mais ça rate une fin possible assez élégante pour nous asséné encore 30 minutes de tirage de cheveux totalement foireux. Firestorm de Alan YUEN 'Super action police drama' avec Andy Law! Malheureusement mal écrit et mal filmé. La surenchère ne fait pas tout. From Vega to Macau de WONG Jing Chow Yun Fat dans une version comédie loufoque de God of Gamblers. Poussif malgré quelques éclairs (comme le surgissement final du God of Gamblers!). Golden Chickensss de Matt CHOW Enième volet d'une série de comédies de Hong-Kong sur la prostitution. Avalanche de caméos, quelques bons gags bien graveleux, mais c'est quand même mal foutu et sa s'essouffle à mi-chemin (le film devient alors sur un gangster sorti de prison qui n'est plus en phase avec la modernité). Hello! Junichi! Comédie avec des enfants et peut-être pour les enfants. Des bons sentiments, de la musique (les enfants font une chanson comme cadeau d'anniversaire pour la maman de l'un d'entre eux), quelques bons gags, mais çane casse pas trois pattes à un canard et surtout la grande majorité des enfant sont très très mauvais acteurs. C'est un problème. If Only de Jerrold Tarog Comédie dramatique philippine. Le vidéaste d'un mariage met au jour les doutes de la mariée qui est passée à deux doigts de s'enfuir avec le frère du vidéaste. C'est pas nul, mais c'est quand même un peu naze. May We Chat de Philip YUNG Drame adolescent assez glauque et pas très subtil sur un petit groupe de fille qui se connaissent uniquement via une chat room sur téléphone portable qui décident de s'unir pour retrouver l'une d'entre elle. Petit détail formel amusant, un acteur qui joue le gangster vieillissant et une actrice qui joue une des mères (je crois?) apparaissent dans des flash-back qui sont en fait des extraits d'un film des années huitante. C'est potentiellement des seconds rôles dans A Better Tomorrow ou qqch du genre. Idée quand même assez originale. Shift de Siege LEDESMA Un film plein de bonnes intentions et avec beaucoup de cœur (discours émouvant de la réalisatrice avant la projection) mais à la frontière de l'amateurisme. Une jeune femme dont le style rock pas très glamour fait qu'on la prend pour une lesbienne s'amourache de son collège de travail homosexuel. Jolie prestation dans le rôle principal de Yeng Constantino gagnante de la Star Academy philippine! Elle pousse d'ailleurs la chansonnette dans une jolie séquence musicale (montage!). Tiny Times 1 de GUO Jingming Sex in the City version étudiantes chinoises. Mal foutu, assez obscène de par sa déconnexion avec la réalité sociale chinoise, mais un objet sociologiquement intéressant (mega-hit en chine après avoir été décrier par le journal du parti) et avec de jolies actrices (métisses). ![]() As The Light Goes Out de Derek KWOK Super production de pompier mais totalement incapable de structurer un espace ou des enjeux dramatiques. Du coup on s'ennuie ferme malgré un cast sympa. Bilocation de MARI Asato Il y a un très gros problème dans ce film. Sans rentrer dans les détails, pendant une heure c'est n'importe quoi, mais ensuite il y a un twist et on a une heure d'exposition qui nous explique par le détail pourquoi la première heure n'était en fait pas du tout n'importe quoi. Ça donne lieu à quelques moments assez virtuoses, mais malheureusement ça ne change rien au fait qu'on s'est tiré des balles durant une heure tellement c'était con (même si on avait tors) et après on se tire des balles pendant une heure tellement on fait une indigestion d'exposition (et en plus ça ne tient même pas forcément totalement la route). Girl's Blood de SAKAMOTO Koichi Nanar de sexploitation autour du catch féminin qui sent le 'direct to video'. Un objet étrange et pas antipathique tout de même. Shoot To Kill: Boy Golden de Chito S. ROÑO L'auteur de Dynamite Fishing dans un tout autre registre: un hommage au cinéma de genre philippin des années 70/80. Interminable et à peu près aussi naze qu'un film de genre philippin des années 70/80... objectif réussi donc? Chouette séquence musicale pour le générique assez Baz Luhrmannienne. Sweet Alibis de LIEN Yi-Chi Ce film est un véritable cauchemar pour toute personne qui a jamais eu des velléités de création de fiction. Sur le papier, cette comédie policière est ultime. La situation est marrante (le chef de la police met sa fille ambitieuse comme équipière du flic le plus froussard de Taipei et on leur colle la mort d'un chien comme enquête qui se trouve bien-sûr être lié à la grosse affaire de meurtres et de trafic de drogue du moment), le plot est malin comme tout, on sent bien les gags sur la page... mais ça ne marche pas du tout. Rien ou presque n'est drôle, on s'ennuie: un enfer! Pourquoi? La faute à la salle? Au rythme du montage? Au découpage? Voilà en tout cas un film qui mérite un remake! That Demon Within de Dante LAM Action-thriller freudien bullshit. ![]() The Midnight After de Fruit CHAN Lam Suet et Simon Yam dans un film de Fruit Chan! Mais c'est du gros n'importe quoi chiant, interminable et pas drôle. On peu sauver deux ou trois scènes, mais l'indigence insultante du projet impose le beurk. |
un rond noir pour Fruit Chan !?! mon dieu après le post sur Old Boy de Charles me voilà replongé encore plus loin dans le temps...je pense bien sûr au génial Longest Summer du même réalisateur vu avec lolo&co à Udine il y a 15 ans ! le temps de l’innocence... |
Peut-être n'aurais-je pas été si dur si je n'avais pas un souvenir ému de Made in Hong-Kong vu à Locarno en 97! |
ahah et ça me rappelle son premier film vu à Hong Kong en 1991 avec Marco Müller ! non, bon ok, j'arrête le bullshit... |