) a dit:| Step Up 2 The Streets m'avais quand même fait mettre 2 étoiles en 2008, mais depuis j'ai quand même raté deux épisodes! On en est donc à 5 films, qui forme un corpus assez étrange vu que personnages et lieux se mélangent (ainsi, dans ce 5 on retrouve l'héroïne du 2, mais avec le héro du 4, le personnage secondaire qui fait le lien entre 2-3-4-5 aillant une copine qui est la seule à avoir été dans le 1!). L'habituel opposition des films de danse prend ici une forme assez inédite car il ne s'agit pas tant du style, mais du rapport que l'on entretient avec la discipline: comment en vivre, comment supporter la précarité, l'usure du corps, comment se positionner par rapport à l'idée de compétition, de communauté, où placer la danse dans ses priorités, jusqu'où pousser le perfectionnisme? Autant de questions et de thèmes assez intéressants qui ne sont malheureusement qu’effleurer par un scénario un peu foutraque qui entre les nombreux numéros de danse n'a que peut de temps pour raconter ses histoires de rivalité, de romance, de télé-réalité bidonnée et faire son ode à la persévérance et à la communauté des danseurs. Il serait intéressant aussi de comparer les filmages des différents opus car j'ai été surpris ici par l'abondance de plans larges et fixes, laissant les danseurs s'exprimer dans de longues prises. Les chorégraphies sont par contre assez inégales, le meilleurs étant gardé pour la fin avec d'ingénieux jeux de mechanisation du corps. 6 ams plus tard Briana Evigan est toujours pleine de charme, même si ce n'est pas la plus impressionnante des danseuses à l'oeuvre dans le film. Le héros et bien fallot et fait Channing Tatum du pauvre (héros de l'épisode 1) et le scene-stealer de premier ordre c'est Adam G. Sevani dont la facilité nonchalante fonctionne aussi bien dans les chorégraphies que dans le jeu. Il doit avoir un agent tout pourri car il n'a joué en tout et pour tout que dans 4 Step Up et dans le remake américain de LOL. Où alors, comme son personnage devenu ingénieur, il a privilégié ses études. La plus longue critique de l'année pour une étoile! |