Long métrage japonais d'animation adapté d'un roman de SF des années 70. Le titre anglais est un peu trompeur, une traduction littérale étant qqch du genre 'L'école qui était épiée'. Le pitch: un nouvel étudiant débarque dans l'école d'une petite ville balnéaire. Il s'agit... et je ne plaisante pas, d'un humain avec des pouvoirs psychiques venant d'un future où les survivants de l'humanité vivent sur la lune. Sa mission: éveiller les pouvoirs latents d'un maximum de personnes pour empêcher les catastrophes à venir ou, plan B, ramener tout ce beau monde sur la lune du futur pour aider à la reconstruction de l'humanité... Mais d'autres étudiants vont s'opposer à ce plan! A la fois je dis que c'est le pitch, mais 80% du film est de la comédie romantique avec la voisine tomboy qui aime le voisin qui aime la belle fille de l'école qui aime le nouvel étudiant. Dans les 20% restant, 5% sont consacrés aux étranges agissements de l'homme du future et 15% constitue un quart d'heure final où on ne comprend plus rien du tout des enjeux et même de ce qui se passe. Mais bon, la télépathie sert plutôt à jeter un regard différents sur les question de communications (ajout de cette version, tout un débat autours des téléphones portables interdit à l'école et un motif important du téléphone boîte de conserve entre les deux voisins) et de rapports aux autres (les protagonistes ne comprennent pas les sentiments des uns et des autres, mais, tour à tour, les personnages deviennent narrateurs et on entre dans leurs pensées) et également à créer un univers fantastique mis en parallèle avec Le songe d'une nuit d'été. 85% plutôt pas mal donc. Esthétiquement, le film est boursouflé à souhait. Du début à la fin, il y a dans tous les plans, soit des effets de lumière à foison, soit des pluies de pétales, des nuages de débris ou des cascades de bulles de savons. En plus, il faut que dans chaque plan toutes les couleurs du spectre soient présentes, donc ça pète dans tous les sens à coup de violets, de jaunes, de verts, ça est très très étrange et on met un moment pour s'y faire. L'animation est assez quelconque, à l'exception peut-être de la voisine tomboy qui, sportive, se déplace toujours par bonds, courses, saltos et pirouettes, mais ce n'est pas très bien exploité. |