Assez ramassé (au point d'être minimaliste dans sa trame): un bloc pré-générique, un bloc qui pose l'antagoniste (un Mel Gibson assez merveilleux, mais être le seul acteur du cast aide, même si Banderas amuse bien en espagnol bavard), un bloc de recrutement, un bloc ou on croît battre l'antagoniste mais en fait non et un bloc d'affrontement final. 5 blocs, c'est plus que les trois de Mission Impossible ou Hard Boiled, et plus que l'unique bloc de The Raid, mais c'est quand même pas beaucoup! Cast à rallonge: encore plus de vedettes (et de moins vedette). C'est d'ailleurs un soucis du film: la franchise est basée sur le plaisir de l'actioner bourrin '80s et d'une brochette de gros calibres en baroudeurs sur le retour. Cet épisode ajoute quatre personnages de jeunets (un bellâtre de Twillight, un boxeur professionnel, une judoka médaillée olympique reconvertie dans le MMA et un acteur qui s'est perdu dans le coin) auquels on peine à s'intéresser. Discours nuancé (ou presque): un peu comme dans Rocky Balboa, Stallone fait croire à un conflit intergénérationnel qui finalement n'a pas lieu (un amour de la boxe en commun et un respect réciproque dans Rocky Balboa, entraide des nouveaux et des anciens dans Expendables 3). Par contre, l'antagoniste (spoiler alerte!) n'arrive pas à La Haye comme prévu. Judge Dread ne renierait pas, mais à la fois c'est quand même pas au niveau de The Eraser. One liners bullshit: il y en a un wagon. |
1,5: contre toute attente, le meilleur des trois. La barre n'était pas haute, mais Gibson apporte paradoxalement un peu de gravité à tout cela. Pas mal. |