Bonne surprise: un divertissement plutôt honnête, conçu à la croisée entre Gladiator et Dante's Peak. Paul W.S. Anderson m'avait habitué à bien pire. |
Un des truc étrange du film c'est que ce n'est pas Giant Majin. C'est-à-dire qu'il n'y a pas du tout l'idée que le volcan serait une sorte de dieu qui bouillonnerait de voir les romains être des salauds et qui finirait par exploser de rage. Un autre truc étrange c'est le visage d'Emily Browning, d'ordinaire si poupin qui est là creusé et saillant. Un autre, c'est qu'à l'inverse de pas mal de films catastrophe, c'est un personnage connoté négativement qui voit les prémices de la catastrophe et les signale et un personnage plutôt connoté positivement qui en fait fi. Un quatrième c'est que la représentation de la catastrophe devient pratiquement abstraite, magique, irréelle, comme quand une statue tombe littéralement en poussière sur le front de progression d'un éboulement. C'est le Néant de Neverending Story! Mais bon... tout ça est un poil mécanique et sans grande surprise narrative, mais par contre, une fois les ténèbres installées, je trouve le film très beau. |