Un poil décevant, malgré un cast tout-à-fait à mon goût (Diaz, Segel, Kemper, Corddry, Lowe) et une co-scénarisation de Segel himself (ce qui, par le passé, a donné des trucs plutôt pas mal - Get Him to the Greek, Forgetting Sarah Marshall). Quelques scènes marrantes, quelques gags marrant, quelques personnages marrants (Lowe en magnat du jouet frappadingue et cocaïnomane dans une performance assez proche de son Eddie Nero dans Californication), et un duo d'acteur qui paie pas mal de leur personne pour un contexte de comédie américaine avec des stars, mais c'est un peu court et sans grand génie. Il y a aussi un problème au coeur du récit, c'est que la structure fait qu'on ne croit pas au problème de base de se couple et cette absence de poids dramatique ne permet pas à la comédie d'avoir l'impacte escompté. Digression: il y a pas mal de films ou pour des flashes-back on rajeuni des acteurs. Je me suis toujours demandé comment, entre maquillage, éclairage. cadrage, ils parvenaient à réaliser ce tour de force. J'imagine que c'est plus ou moins facile selon les acteurs, mais là avec Diaz c'est assez hallucinant. |
Un peu décevant, en effet. Il me semble que c'est avant tout la mise en place qui est vraiment très – trop – longue. Ça parle beaucoup de bite et de cul, et de façon très imagée, mais sans que ce soit toujours drôle. Ensuite, lorsqu'on en vient au vrai nœud (hé hé) de l'histoire, la comédie décolle – le must étant la séquence qui se déroule chez le magnat du jouet, avec tout ce que l'on aime dans le burlesque (de l'humour scato, un animal qui maltraite et qu'on maltraite, etc.). J'aime bien aussi les deux (quatre?) minutes où Jack Black (patron de YouPorn) énonce une liste de noms de sites concurrents... Y a un côté rabelaisien tout à fait au poil. |