) a dit:| Long métrage japonais d'animation sorti à Lausanne. Après avoir vu chez moi deux bons films récents de la tentaculaire franchise Gundam (Hataway et Cucuruz Doan's Island), je me réjouissais de voir en salle ce Freedom. Comme ce film vient s'appondre à un récit déployé sur 50 épisodes de la série Gundam Seed et 50 épisodes de Gundam Seed Destiny je m'inquiétais quand même un peu de l'intelligibilité de la chose (J'ai tenté de me lancer dans le visionnement des sept téléfilms qui compile les deux séries, mais celui qui a cru qu'on pouvait faire un truc digeste en compactant 20 épisodes de série télé dans 90 minutes était très optimiste, j'ai donc vite abandonné). Bonne nouvelle, c'est dans les grandes lignes compréhensible, mais je pense que connaitre un tout petit peu du contexte m'a aider: En gros, dans le futur c'est la guerre entre les "naturels", humains de souche, et les "coordinateurs", humains génétiquement modifiés pour augmenter leurs aptitudes. Le film débute avec les héros membre d'une force de maintient de la paix (mais du genre main de velours dans gant de fer), qui tente d'empêcher la reprise du conflit entre les deux factions, en dépit d'agitateurs et de comploteurs. Rapidement on réalise qu'on est face à un gloubi-boulga très étonnant qui mélange film d'action pyrotechnique avec des robots géants (combats terrestres, aériens et spatiaux), complot géopolitique confus mais intéressant, philosophie de comptoir et... comédie romantique trois niveaux en dessous d'Hélène et les garçons... Le drame c'est que la comédie romantique nullissime prend une portion très importante du film et que les séquences d'action, impressionnantes techniquement ont moins de structure narrative qu'un feu d'artifice du premier août. Comme en plus tout ce qui n'est pas du mecha-design est laid et que la bande son est médiocre, je suis au regret de dire qu'on ne passe pas un bon moment. C'est d'autant plus dramatique quand on compare ce produit à d'autres, récents comme les deux films Gundam cités plus haut, un peu moins récent comme l'hallucinant Genocidal Organ ou carrément ancien comme Macross+ The Movie. Une complaisante étoile. |