Il y a sans doute un peu des deux, mais il serait surtout impossible de faire mon travail - s'intéresser au cinéma en tant que phénomène social - sans avoir au moins une idée de ce qui attire les gens (et lesquels) en grand nombre, à une époque donnée, dans les salles. Ces films "marchent" parce qu'ils donnent du plaisir à leurs spectateurs/spectatrices et il s'agit d'interroger le type de plaisir qu'ils produisent et les fondements de ce plaisir.
Alors c'est vrai, cela amène régulièrement à se farcir des films très chiants, quand ils ne sont pas carrément nauséabonds, mais il ne faut pas sous-estimer non plus l'ennui que certains films légitimés sont susceptibles de produire, ne serait-ce que parce que sous leur vernis de réalisations auteurisées et ambitieuses se terre souvent un discours aussi "tradi" et dégueulasse que celui du film susmentionné. |