Film: The Substance

Vincent () a dit:
Fable empruntant au grotesque pour représenter les liens étroits entre société de la performance, consommation et haine de soi. Avec les atouts et les inconvénients du grotesque – parfois fascinant dans l'exubérance (surtout gore, avec une exhibition du corps, de ses fluides, et de la matière en général, et un traitement du son qui amplifie cette présence de la matière), parfois fatigant (puisque tous ces aspects agressent le spectateur... et on aurait pu réduire l'ensemble de quinze minutes). A certains égards, ça fait penser à du Cronenberg.

Le cast contribue en bonne partie aux moments positifs de cette ambiance grand-guignol, notamment Demi Moore.


Frederico (VU) a dit:
Un niveau de stylisation visuel et une outrance enthousiasmantes, un caste qui s'investi totalement dans le projet, mais la stylisation narrative fait que c'est terriblement bobet, forcé, cliché et inintéressant. Ce qui rend le prix de scénario à Cannes d'autant plus incompréhensible! Dur de noter ce grand écart.


Charles-Antoine () a dit:
Oui, à la fois de bonnes idées et une vraie audace gore, mais c'est quand même très répétitif, prévisible et j'ai trouvé que la stylisation pseudo-kubrikienne des cadrages et du montage, sans parler de la référence pour le climax, trahissaient en grande partie la vacuité du projet, qui, in fine, ne dit rien d'autre que ce tout le monde pense du sujet.