Film: Gone Girl

Jean-Luc () a dit:
Vous savez que je n'ai jamais été fan de Fincher, à part Zodiac. J'ai trouvé ce film beaucoup trop long, bavard, convenu et finalement très superficiel. Il y a une séance brillante dont je ne peux pas parler pour cause de spoiling, sinon j'ai somnolé.


Charles-Antoine () a dit:
Je sous-note un peu, mais je comprends SVC, c'est quand même un film un peu bavard et surtout trop cynique pour moi, la parfaite l'antithèse de What Lies Beneath (2000), dont le titre en français (Apparences) est ironiquement celui de la traduction du roman Gone Girl en français (avec un "Les" devant).

Et quoiqu'en dise la critique (voir l'article de Variety), c'est bien un film incroyablement misogyne. Ce qui n'est pas étonnant de la part du réalisateur de The Gril with the Dragon Tattoo, mais plus de celui de Panic Room. A discuter une prochaine.


Vincent () a dit:
Trop long, en effet, sans que ce soit justifié par un quelconque apport décisif de matière narrative ou formelle.

Autre problème: pour peu que l'on soit un tant soit peu amateur de polars, on sent venir le premier gros "twist" dès la cinquième minute du film, ce qui est un peu embêtant. Dès lors, le film ne démarre véritablement qu'à partir de ce "twist" (surtout au moment où, comme dirait Hannibal, SPOILER SPOILER SPOILER le plan se déroule pas vraiment sans accroc).

Dans l'ensemble, pourtant, c'est honnête. Du Fincher, quoi. Et heureusement qu'il y a cette actrice qui joue Go, la sœur jumelle de Ben Affleck.


Frederico () a dit:
Glauque, chiant et incroyable (dans le mauvais sens du terme). Je suis à la limite du beurk, mais je trouve le film régulièrement beau et j'aime bien le cast (même si la voix distanciée de la disparue tape sur le système et qu'on passe le film a se demander en voyant la soeur si Janeane Garofalo s'est fait étirer les os et effacer les tatouages).


Charles-Antoine () a dit:
Je la'i revu et j'ai eu une bien meilleure impression que la première fois. C'est certainement dû aux liens étroits que le film entretient avec Psychose, mais son souvenir reste et ne cesse de relancer des questions (même si le discours est épouvantable).