) a dit:| De la SF française quelque part à l'intersection de Damasio (en gros, groupe de résistants altermondialistes dans un futur totalitaire) et de la mode japonaise des Isekai (en gros, des fictions ou les protagonistes sont projetés dans un "autre monde" - un genre qui date des années 70, mais qui a un boom de popularité depuis une quinzaine d'années, particulièrement en projetant les personnages dans des mondes virtuels, des jeux vidéo dont on est prisonnier, etc). Le pitch: Dans une France du futur pas si lointaine, plusieurs membres d'un groupe d'activistes sont arrêtés et mis dans une prison virtuelle, un monde digital qui à l'aspect d'une grande résidence de bord de mer. En liberté, une migrante irakienne met la main sur un casque de réalité virtuelle qui lui permet également de pénétrer dans la prison... Warum nicht. Mais c'est cheap, laid et atrocement mal écrit. La palme du malaise vient d'un personnage heureusement très secondaire de "hacker" qui a la fonction scénaristique d'expliquer les règles du jeu à ses codétenus et aux spectateurs. Le problème c'est qu'entre la quadra de la Fémis et ses quatre co-scénariste, il semblerait qu'il n'y a personne qui ait la moindre idée de ce quoi ils essaient de parler. Un problème quand c'est la base d'un scénario qui, du coup, est bâti sur du sable. |