Un truc intrigant en termes de production (Groupe M6, les Weinstein et une boîte de production sud-coréenne, dans laquelle il semble que le type de "Gangnam style" soit impliqué, car on voit sa réplique informatisée tout au long du générique de fin), qui donne également naissance à un film d'animation inhabituel du point de vue de l'intrigue, dans la mesure où j'ai trouvée celle-là passablement compliquée pour un film "pour enfants". Voyez plutôt: un écureuil paria – rejeté du parc de la ville par les autres rongeurs après qu'il a contribué à détruire les réserves de noix pour l'hiver – se retrouve à concocter l'attaque d'un magasin de noix en tout genre... qui est en réalité une couverture pour une bande de mafieux qui, eux, veulent dévaliser une banque se trouvant de l'autre côté de la rue!... Double quête donc, l'une interférant forcément avec l'autre et vice versa... Sur quoi s'ajoutent encore le motif du vrai héros face au faux héros (un autre écureuil, que tous reconnaissent comme leur sauveur, alors que c'est un froussard, contrairement à l'écureuil personnage principal), et celui du faux traître (l'écureuil principal "renégat") face au vrai traître (le chef de la bande de rongeurs, vieux raton laveur qui tient le groupe sous sa coupe en gérant de façon parcimonieuse les réserves de bouche).
Pfiou. Je ne suis pas certain que mes garçons aient compris tout ça. En revanche, pour un adulte, ça donne de quoi... se nourrir. |
