) a dit:| 1,5 comme dirait Charles-Antoine! Une adaptation de teen-lit de plus, mais étrangement c'est Jeff Bridges qui est à l'origine du projet et qui voulait réaliser le film avec son père dans le rôle titre (qui n'est pas le rôle principal). Après le décès de Lloyd Bridges, le projet est resté dans les cartons durant une dizaine d'année. Le futur dystropique du film ne tient pas tellement la route et même la logique interne du récit est plutôt foireuse, mais par contre le matériel est assez cinématographique à cause des visions que le Giver transmet au héros (même si les montages font plus pub pour National Geographic que film de Malick) et du fait que les couleurs font progressivement leur apparition et que leur intensité change selon la focalisation et les niveaux émotionnels. Au crédit du film, on peut également mettre sa brièveté, sa non-exhaustivité (le monde demeure mystérieux après la résolution - à la fois trois autres livres de l'auteur se passent dans le même univers) et un certain culot: on a quand même droit à une euthanasie de nouveau-né plein cadre! (Scène rendue encore plus problématique de façon - on espère - accidentelle car l'accent de l'acteur suédois donne un côté Mengele à la scène). |
| Le bouquin est de toute évidence une resucée d'un roman de SF d'Ira Levin, "Un bonheur insoutenable". Très bon bouquin, qui (à voir la bande-annonce de l'adaptation) paraît nettement plus ambitieux que "The Giver". |