) a dit:| 3,5 mais un vrai quatre pour la 2e partie. |
) a dit:| on pense à Ruiz bien sûr mais aussi Monteiro dans la première partie pour une certaine forme d'humour très lusitanienne (le merveilleux personnage du peintre !) et même à Costa pour cette question coloniale et de la délocalisation très grande beauté plastique |
) a dit:| Régulièrement beau, assez classe avec ses découplages son-image et c'est vrai qu'on pense parfois à Monteiro avec cette langue littéraire. aux phrases allongées récitées avec une distance ironique, et capable d'un humour vachard et pince-sans-rire... Ainsi, si le film entier avait été comme l'intro, j'aurais mis cinq étoiles, mais là je me suis surtout poliment ennuyé. |
) a dit:| Un dandy fait du art cinema. Quand il veut donner dans le profond, c'est franchement pas à la hauteur (et que je joue du hors champ à deux balles, du tirage de gueule, de la déclamation, mais quand même avec un joli plan funky qui tourne autour de l'acteur). Après trois quarts d'heure, je pensais complètement à autre chose dans la salle, et hésitais à me casser. Quand il fait du dandy (toute la deuxième partie), c'est par contre très prenant (voire jouissif lorsqu'il évoque le groupe rock'n roll); le décalage du dispositif son/image y est probablement pour quelque chose, dans l'évocation nostalgique de souvenirs hip. |