2,5. |
Je pousse à trois vu que Vincent rogne à deux. Le film oscille sans cesse entre cheap et classe, parfois dans le même domaine. Par exemple, la musique. Tension artificielle quand le fils va voir le garagiste: cheap. Souffle nostalgique du motif répété quand il en repart: classe. Stylisation de la mode sous-prolo '80s: cheap. L'économie de moyens pour le flic chez la psy: classe. Le film provoque aussi chez moi un sentiment paradoxal: je le perçois comme étant assez épuré, comme une sorte de fable, mais pourtant comme un objet assez foisonnant qui ne donne à voir qu'un arrangement possible de son matériel de base, mais qui m'incite à en imaginer d'autres. Peut-être est-ce dû à la structure en trois temps du film et à un récit qui souvent ne va pas là où je l’attendais. |