) a dit:| 2,5: ça casse pas deux pattes à un canard, mais j'aurais assez envie de défendre ce film plutôt haletant et qui prend son histoire au sérieux. Tout cela hume bien le film démocrate, avec son mélange d'intérêt pour les minorités ethniques et sexuelles (en particulier la petit soldate queer israélienne) et son masculinisme impénitent (le coup de la femme bloquée sur le bateau, téléphone en main, on se croirait dans Die Hard 2). Par contre ça ne vaut clairement pas le Dawn of the Dead de Snyder. |
) a dit:| Il y a des passages assez haletant, mais il y a un truc vaguement bancal et vaguement glauque dans l'exceptionalisme du personnage de Pitt. Bancal, parce qu'au lieu d'être une tête de pont, les yeux et les oreilles d'une organisation qui tente de résoudre un problème, il se mue en une entité autonome qui accumule des savoirs sans les transmettre et fait le tour du monde sur des demi-hypothèses qu'il fait tout seul dans son coin. Cet étrange rapport à la communication s'étend même à la scène dans le labo de l'OMS où notre héros ne communique pas pour prendre ses décisions (malgré leur importance), ni après ses décisions (malgré leur potentielle conséquence). Malgré l'aide que le personnage tente d'apporter à ceux qui sont autours de lui, il y a quand même quelque chose de glauque dans l'épopée de ce type qui finalement bâti son héroïsme sur une montagne de cadavres anonymes (Je sais pas où vous vouliez aller les mecs, mais maintenant cet avion va en Grande Bretagne wuwu!). Sinon voilà... ça aurait été plus marrant que les zombies ne soient pas du tout surnaturels (vu que là la biologie, malgré le verni scientifique, en prend un coup). PS: Sauf erreur le récit n'a pas grand chose à voir avec le livre dont il est tiré... |