Vu au NIFFF: Quand Studio I.G. lâche les chevaux, ouvre les vannes et ne se soucie plus du bullshitomètre, ça donne Ghost in the Shell ou Eden of the East, mais ça peut aussi donner 009 Re: Cyborg, où la confusion pseudo-métaphysique du récit se teinte de conspirationite glauque et réac' avec une triple dose de judéo-chrétienté à la sauce nippone. Reste l'idée original d'un récit qui se pose dans la continuité des films des années soixante (l'alliance mondiale des cyborgs se réuni 40 ans plus tard pour faire face à une menace terroriste globale), des scènes d'action assez hallucinantes et une technique mixte des plus originale (2D/3D le tout en stéréoscopie ce qui donne des sautes de style étonnante - il y a notamment un navire américain en 3D à la fin qui est grotesquissime de façon difficilement compréhensible). |