Film: The Counselor - Cartel

Frederico () a dit:
Ça aurait pu être assez ultime, mais j'ai bien peur que McCarthy soit un peu un débile mental qui ne sait pas écrire une intrigue. Nos amis lecteur peuvent-ils confirmer? C'est quand même un mec sensé être dans la short list du Nobel depuis plusieurs années.

Ça fait un peu penser à Only God Forgives, sans les qualités plastiques et oniriques du film de Refn (mais avec aussi la philo de café du commerce). Dans un rôle un peu similaire de castratrice super vulgaire, le personnage et Diaz sont quand même mieux que la maman et Scott Thomas.


Jean-Luc () a dit:
Chiant et bavard, aussi inintéressant que complaisant dans la violence!, SPOILER le personnage de Penelope Cruz étant quand même tabassée, tuée dans un snuff movie, décapitée et jetée dans une décharge! A éviter!


Robert (pas vu) a dit:
quelle horreur, merci de nous avoir averti !

jamais je n'irai voir un film dans lequel on fait ça à Penelope !


Frederico () a dit:
A moins que je fasse un blocage post-traumatique, il me semble que le calvaire du personnage de Cruz est sans équivoque, mais pas montré (elle se fait kidnapper, le héros reçoit un DVD, on la voit brièvement menottée dans une pièce avec des mecs louchos, puis on voit un corps se faire balancer dans une décharge).


Jean-Luc () a dit:
Pas de blocage post-traumatique Frederico, je te rassure, on ne voit en effet pas tout ce que je décris en-dessus, c'est plutôt ce qu'on fait de son personnage qui me déplaît par principe! Je rajoute que c'est le mélange de prétention verbeuse et de manque d'originalité qui me choque dans ce film. En cela il rejoint les deux adaptations de romans de McCarthy, The Road et No Country for Old Men. J'avoue sur ce site que, malgré mon intérêt pour la littérature américaine, je n'ai jamais lu cet auteur!


Charles-Antoine () a dit:
J'avais été prévenu de tous les côtés, mais on ne peut en tout cas pas dire que ces adaptations donnent envie de se plonger dans son oeuvre (surtout au vu de la fidélité proclamée de ces films, McCarthy ayant adapté lui-même ce dernier).

The Road et No Country for Old Men comptent parmi les films les plus misérables que j'ai vus ces dernières années.


Charles-Antoine () a dit:
J'ai donc essayé de juger par moi-même, résultat: c'est encore pire que ce que j'avais imaginé. Je n'ai pas le souvenir d'un film aussi pénible, long, bavard, misogyne, complaisant et surtout PRETENTIEUX. Et tout ça pour produire un discours incroyablement banal.