... Je ne suis pas tout à fait d'accord. Certes, la dimension comique n'est pas toujours maîtrisée – mais, en fait, je ne crois pas qu'il s'agisse véritablement d'une comédie, même si la bande-annonce pouvait vendre le film de cette manière. J'ai malgré tout ri aux larmes à plusieurs reprises. Et puis, surtout, j'ai été très convaincu par la fluidité du film en termes d'enchaînements de séquences, où à plusieurs reprises on nous fait passer d'un espace à l'autre/d'une scène à l'autre par le biais de formes de plans-chausse-trappe, qui nous font croire que l'on est toujours/encore dans un espace, alors qu'on a déjà transité vers un autre (il faut voir le film pour comprendre de quoi je parle...). Pour ceux qui connaissent les clips de Gondry, ça ressemble à ce qu'il a fait pour un morceau des Chemical Brothers, mais sans l'apport du numérique. Chez Galienne, c'est juste une histoire de montage. Tout cela donne un effet presque onirique qui m'a plu, et qui fait en bonne partie l'intérêt de l'objet.
Après, le discours sur l'identité sexuelle, sa détermination par l'entourage ou par soi-même... ça, je laisse CAC en parler. |
) a dit: