Issu de la trash TV, Hitoshi Matsumoto (auteur du loufoque Dai Nihonjin - sur un japonais moyen qui se transforme en sumotori géant défenseur du Japon - que je n'ai pas vu) fait un peu Kitanesque sur les bords. Ici, un samurai minable, spécialiste de la fuite, est condamné à mort par un seigneur excentrique si il ne parvient pas en trente jours à faire sourire son fils déprimé depuis la mort de sa mère. Comédie impayable, la question du comique et de la performance travail le film de bout en bout sur des registres divers. L'acteur principal n'en est pas un, mais un quidam également star des shows télé de Matsumoto où il lui fait faire tout et n'importe quoi. Cet infortuné quidam donnant l'impression d'être un peu limité intellectuellement, cela pourrait être glauque et cruel, mais, et ce thème est également au coeur du récit, il y a quelque chose qui force le respect dans la détermination de Nomi Takaaki, sa volonté de toujours faire de son mieux quelque soit la tâche. Matsumoto, en plus d'une grande science du montage et du rythme comique, se permet même quelques élégants plans qui jouent sur le dévoilement à coup d'éléments mobiles... la classe. Je pousse à quatre étoile pour l'intégration dans le final d'une poignante chanson folkisante de Pistol Takehara. |
Projection Dimanche 2 décembre au City Club Pully! |
Egalement Dimanche 9, Samedi 15, Vendredi 28 et Samedi 29! City Club Pully |