) a dit:| Je ne ferais pas de mystère du fait que j'ai été en grande partie motivé par la présence de Keira Knightley (je n'ai pas été déçu, son visage n'a jamais aussi bien pris la lumière), bien conscient que ces petits soucis d'adultère entre bobos n'auraient comme d'habitude que peu d'intérêt. Au final, je dirais que le film est quand même assez réussi, que ce soit au niveau de la conduite du récit, du jeu des interprètes (merveilleux Griffin Dunn), de la photo ou du discours qui, même s'il reconduit à peu près tous les clichés de genre associés à l'adultère dans le couple hétéro, a au moins l'avantage de poser la question de façon nuancée. |
) a dit:| C'est pas mal j'ai trouvé. On imagine qu'on va partir dans une sorte de symétrie, mais c'est au contraire très asymétrique, ce qui est assez intéressant, même si construit sur la base de stéréotypes (ou plutôt d'archétypes?). La conclusion du récit demeure toutefois un peu navrante. Premier film d'une scénariste, la réalisation expérimente un peu sans que ça soit toujours très productif à coup de jump cuts et d'inserts achronologiques (il y en a un dans la séquence de la piscine qui marche encore pas mal, ça renforce son côté éthéré). Knightley domine assez largement le reste du cast avec son énergie, sa palette et sa grâce naturelle. Worthington est un peu monolithique (à la fois, le rôle veut ça), Mendes fonctionne bien en contraste de Knightley mais le scénario ne lui donne pas beaucoup de matière et, quoi qu'en disent ses détracteurs, Canet est assez crédible en frenchie intello épris, mais si il est à l'aise dans le flirt il l'est moins dans la colère. |