Trois saison et une 4ème qui arrive début 2024. Du police procedural, mais il n'y a pas de lien entre les saisons. On dira qu'il y a une certaine unité d'ambiance, ce sont de ces enquêtes poisseuses qui piétinent et qui semblent être à la limite du surnaturel. La deuxième saison est d'une grande singularité, mais est quand même très largement en-dessous des deux autres. Le problème principal est que dans la première sison, il y avait un personnage génial de détective halluciné (campé par un Matthew McConaughey du feu de dieu) qui ne s'exprime qu'en aphorisme, et que dans la deuxième saison tout le monde sans exception se met à parler dans ce même registre et donc ça devient grotesque. La troisième saison revient à quelque chose de plus normal et donc de moins marquant. |
Je ne connais que la première saison, qui laisse des traces mémorielles extrêmement durables. NB: pour cette première saison, l’influence est censé être un recueil de nouvelles intitulé The Yellow King. Je l’avais lu dans la foulée, sans vraiment voir de liens très forts (hormis des références à ce roi jaune). En revanche, c’est peut-être le modèle formel qui inspire la série: dans chaque texte ou presque, on trouve des personnages qui portent le même nom, alors qu’on est dans des récits voire des mondes très différents. |
Je suis très seul en général dans cette position, mais je préfère de loin la deuxième saison à la première. |
On dira que c'est ton goût pour Los Angeles! |
Vu la quatrième saison qui se passe en Alaska au nord du cercle polaire alors que la longue nuit débute. On retrouve une enquête à la frontière du paranormal (ici, certains personnages ont des visions où on ne sait si il s'agit de problèmes de santé mentale, d'hallucinations liée au froid extrême ou le fait d'une région d'où les morts ne partent jamais vraiment), mais le cadre donne une saveur particulière à cette saison. Le style est assez différent également, autant formellement que dans l'écriture, vu que toute la saison est écrite et réalisée par Issa Lopez (réalisatrice mexicaine à laquelle on doit ce Tigers Are Not Afraid qui avait fait la tournée des festivals et était passé au City Club Pully?). Ça se regarde sans peine, mais la faible qualité de la résolution et le discours qu'elle implique est particulièrement pénible. Une 5ème saison avec Lopez à la baguette est en chantier. |